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de Demandeur à Créateur d'emploi

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Message par Admin Ven 23 Fév - 15:22

Voici l'idée: créer un nouveau statut, le "créateur d'emploi". Un statut accessible à toutes les personnes en rupture d'activité qui suit une période d'activité minimale à définir (3 ans par ex.) ou en début de vie professionnelle pour les jeunes diplômés; personnes qui s'inscrivent dans une démarche de création d'emploi et non plus de demande d'emploi. Le "créateur d'emploi" s'inscrit dans une démarche pro-active pour créer son emploi avenir, ou cherchant à intégrer une société, ou en développant une activité indépendant. Le "créateur d'emploi" ouvre son dossier, ou bien auprès du pôle emploi, ou bien auprès de son OPCA ou équivalent. La démarche commence tout le temps par un bilan de compétences à moduler selon le profil de la personne. (sortant de formation initiale - niveau de qualification au regard de l'emploi visé ou du projet professionnel. Le bilan aboutit à un plan d'accompagnement comprenant l'intégration dans un espace de coworking "agréés" et un plan de formation. Au sein de l'espace de coworking, le "créateur d'emploi" va déjà s'inscrire dans un processus actif. Il va développer son réseau en fréquentant, des indépendants, des créateurs d'entreprises, des salariés en télétravail. L'équipe administrative du coworking va mettre en place un accompagnement de créateur et en rendre compte à l'autorité de tutelle (pôle emploi par exemple).
Quels droits pour qui?... Je pense que le volume tant en terme de horaire que financier mobilisable peut être calculé de manière comparable au CPF ou CPA qu'il peut débloquer en situation de rupture d'activité. Pour les jeunns, le CPA peut être crédité par les engagements du jeune dan des associations, voire un service civique et aussi en rendant compte de démarches infructueuses de recherches d'emploi, ou d'un certain nombre de CDD ou poste en interim. Dans tous les cas, ces droits ne doivent pas être liés au niveau de rémunération antérieure ni à une cotisation "chômage" qui conditionne un droit d'"allocation pour inactivité professionnelle" et non un droit d'aide de retour à l'emploi accessible à tous, indépendants compris. La durée du processus dépendra de la capacité de la personne à subvenir à ses besoins durant la période; c-a-d à ses allocations "chômage", ou une prévoyance privée ou à ses fonds propres, ou encore au RSA.
Enfin concernant la rémunération des personnes en rupture d'activité, de manière limiter le coût du dispositif, il me semble que plafonner à 2000€ - 2500€ les allocations perçues , versées par la caisse de solidarité nationale est raisonnable en considérant que les personnes ayant des niveaux de rémunérations ouvrant potentiellement à des droits supérieurs actuellement sont en capacité de cotiser à des régimes de prévoyances privées complémentaires. Par ailleurs, la durée de ces allocations pourrait être inversement proportionnelle aux ressources propres des personnes mais proportionnelle au temps de travail sans arrêt précédent la rupture. On pourrait enfin envisager de prolonger cette durée pour les personnes les plus éloignées de l'emploi et s'inscrivant dans le processus "créateur d'emploi" sous validation de l'autorité de tutelle.
De cette manière on pourrait élaborer un processus qui s'inscrit dans la logique "droits contre engagement ou services rendus à la collectivité", sans pour autant entrer dans une démarche de "contrôle suspicieux".

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